1. |
Damoclès
03:27
|
|||
À ses mots le silence
Un seul mot puis l'errance
J'ai effleuré sa lame
Qui d'entailles m'entament
Anna
Pourquoi es-tu entré
Sans me demander?
Tu as tâché les draps
Fait entrer les rats
Ils ont mangé ma chance
Dans les dépendances
C'était toi ou moi
J'ai fait mon choix
Anna meurt
Prends ta lâcheté, crève
Et quitte mon corps
J'ai aperçu la mort
Blessé à tort
Tu meurs
Prends ta lâcheté, crève
Et quitte mon corps
J'ai aperçu la trêve
Blessé à tort
|
||||
2. |
Andrée
04:55
|
|||
Hey
Andrée
T'observe le temps qui passe
Allongée sur ta peau
La vie t'échappe
Tu m'as toujours dis que tu avais raté ta vie
Mais était-elle déjà finie ?
Les années passent et l'avenir s'efface
À quoi peux-tu bien penser ?
Lève-toi et marche
Libéré de l'emprise
Te voilà à la recherche d'une nouvelle crise
Captive par tes remords
Te voilà à la merci de ton corps
Victime d'une souffrance éternelle
Factice ?
Lève-toi et rêve !
|
||||
3. |
Anne
04:41
|
|||
Elle s'est encore laissée surprendre
Ce matin les lilas ont fleuri dans son dos
Elle pensait d'émotions se fendre
Pour cette dernière fois mais c'n'était pas plus beau
Notre absence ne tue rien au monde
Le moment venu, seule notre présence cesse
La nature continuera féconde
À fleurir les lilas, sans messe
L'aube de l'été sous ses airs de java embrasse Anne
C'étaient les dernières fois
Les silences achevés
Jusqu'à la fin du combat elle a tenu les rênes
Belle comme une reine
Elle a tenté de plaider sa cause
Pour la dignité, pour changer les choses
Quitter sa terre aimée
Libérer son corps damné Quitter sa terre aimée
Libérer son corps damné
Son dernier été
|
||||
4. |
Patrick
05:39
|
|||
Comme toutes les semaines, son fils à l’affût
Du bruit du moteur qui retentit dans la rue
Le sourire aux lèvres, les mains sur la fenêtre,
Il voit enfin son visage apparaître
Debout dans la cuisine, les heures défilent
À échanger des mots indélébiles
Des absences trop longues, des présences trop brèves
Dans l’attente, il lui parlera en rêve
Quand il se lève seul, les doigts sur la tasse
À respecter le silence et le temps qui passe
Il songe aux siens, aux prochaines heures
À ce qu’il fera, pour combler leur bonheur
Quand des tremblements, paralysent ses gestes
Sans plainte, le sourire reste
Quand le verdict tombe, la main dans la main
Il faudra réapprendre que la vie à une fin
Mais Papa dis-moi,
Ce que tu penses de ça
De ça encore, de ça aussi
Je voudrais ton avis
Mais Papa dis-moi
Juste encore une fois
Ce que je dois dire
Ce que je dois faire
J’ai gardé tes repères
Il sourit aux envies
Il sourit aux ennuis
Trace des rides qui inspirent la vie
Il sourit encore
Il sourit encore
Ferme les yeux sur ses remords
Il sourit à lui-même
Il sourit plus qu'il aime
Laisse en sommeil ses problèmes
Il sourit encore
Il sourit encore
Ferme les yeux sur ses remords
|
||||
5. |
Bienaimé
02:19
|
|||
Risquer sa vie
Souris quand même
Hélas, tu vivras
Depuis ces horreurs, tu es blessé de la face
Perdus, ton visage et ton âme à soigner la France
Les robes qu’elle portait
Tu les aimais
Les roses qu’elle voulait
sont fanées
Tu ne pensais qu'à elle au combat
Si loin de toi et pourquoi ?
Survivre aux tranchés
Mais le visage brisé
Survivre l'après, fierté
La violence pour une cause
Cette clause qui les explose
À l'aube de leurs envols
et voler leur vie devenue folle
faite de chair et d'éclats
de rêves brisés, demain, en parias
Et la voilà là-bas la bête de foire
Celle qui n'a pas cédé au désespoir
Blessé par les bombes puis les regards
Reste fier face au miroir
Vie de chair et d'éclats
De rêves brisés en parias
|
||||
6. |
Didier
03:54
|
|||
Et ça tourne de plus bel
La houle sur la terre frêle
Vous voilà lieutenant
D'un navire sans océan
Même si
Chaque pas est une danse sans aisance
Il faudra garder confiance
S'affranchir d'la lauréate
Pour pouvoir écouter les corps qui battent
Autour de vous
Soyez vivant
|
||||
7. |
Sergeï
03:38
|
|||
Tu voulais être un homme imbattable.
Un combat perdu d’avance, les poings serrés sur un ring imaginaire
Tu l’attendais dans cette gare vide.
Elle ne reviendra pas pour toi
Est-ce l’amorce de la chute ?
Les verres s’entassent sur la table
Pour oublier
Les secousses reprennent
Et alors ?
Tu bois plus vite que la soif
Et puis t’oublies
Donc tu bois encore
Alors ? Et alors Stop !
« Je chancèle… Des huîtres sur le plafond… Qui es-tu ? Sergeï ? »
Te voilà pris au piège
Ta mémoire sèche
Le navire sombre dans
Cette fin de misère
Et nage en pleine démence
Les soirs de verres
On voulait juste un père
sans naufrage ni colère
Tu les as laissé fuir
Ta chance, tes souvenirs
Impossible d’en sortir
Mais je voulais te dire…
|
||||
8. |
Véro
06:28
|
|||
Ça fait déjà des années
Certains ont oublié
Ça fait déjà des années
Que le ciel a changé
Ça fait déjà des années
Certains ont oublié
Ça fait déjà des années
Je n'm'y ferais jamais
Quand mes yeux s'enragent
C'est toi que je vois
Le souvenir d'un visage
Rempli de joie
Ta bienveillance
Et ton élégance
Même quand tu savais
Que tes jours s'éteindraient
Tu étais ma reine
Marraine
Depuis ton départ
Je cherche ton regard
À travers les nuages
Je suivrai ton sillage
Je ne te remercierai
Jamais assez
D'avoir existé
De m'avoir aimé
|
LOREM IPSUM Lille, France
We are french band from Lille.
Trio folk guitar, violin, piano / vocals
Follow us
www.facebook.com/loremipsumtrio
Streaming and Download help
If you like LOREM IPSUM, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp